En 1991, Mazda touchait au but en remportant les 24 heures du Mans avec un prototype animé par un moteur rotatif; une mécanique inédite qui est devenue LA marque de fabrique du constructeur japonais. Bien évidemment, le moteur rotatif s’est également retrouvé sous le capot de certains modèles de série comme par exemple les coupés RX-7 et ensuite le RX-8.
Apparu en 2003, puis restylé en 2010, le RX-8 s’est tout de suite marginalisé du reste de la production de l’époque en raison de sa carrosserie puisqu’il s’agit d’un coupé mais disposant de 4 portes à ouverture antagoniste. Du jamais vu! Le dessin est séduisant, tout comme l’habitacle avec 4 sièges baquets pour les occupants. L’habitabilité est limitée mais les places arrière sont là en dépannage et leur accès est facilité par la présence des portes.
Originale dans le look, le RX-8 l’est aussi dans sa motorisation puisqu’il s’agit d’un moteur rotatif développant 231 ch à 8 200 tr/min et un couple de 211 Nm. Avec ce dernier, installé en position centrale avant et une transmission aux roues arrière, le RX-8 bénéficie d’une excellente répartition des masses de 50/50. Les performances sont plus qu’intéressantes avec un 0 à 100 km/h abattu en 6,4s et une vitesse de pointe de 234km/h. Salué pour son innovation et très apprécié des puristes pour ses moteurs en régime interminables, le moteur rotatif n’a jamais vraiment trouvé sa place en Europe et notamment en France car il souffre d’un défaut majeur : la consommation.
Avant de le voir disparaitre des concessions, nous avons donc choisi de le mettre entre les mains de Soheil Ayari qui n’avait jamais conduit de moteur rotatif, jusqu’à aujourd’hui. Une bonne occasion pour savoir ce que ce RX-8 a dans le ventre.
